Nécessité d’un rôle social

Publié le jeudi 29 novembre 2001 par admin_sat

Le Forum des Associations, qui s’est tenu à La Roche-sur-Yon les 27 et 28 octobre, a été bien plus que l’occasion de nombreux contacts et de conversations fort intéressantes. Pour Espéranto-Vendée, en tout cas, il a été positif sous tous les aspects puisque nous pouvons ouvrir un nouveau cours pour débutants. Des personnes ont pu découvrir l’existence d’une langue qui leur était inconnue. D’autres ont eu la surprise d’apprendre qu’il existait une association en Vendée pour la faire connaître. Et enfin, notre association a été l’une des rares à faire l’objet de reportages de Radio Graffiti FM (88,6 Mhz), puis de France 3 dont la cadreuse a su filmer quelques éléments "accrocheurs" du stand : un petit panneau "Do you speak Esperanto ?", une affiche représentant la carte du monde avec ce slogan : "Le pays de l’espéranto ? Le voici !", l’album de Tintin "L’Île Noire" en traduction espéranto (La Nigra Insulo), "Langues sans frontières", le remarquable ouvrage de Georges Kersaudy paru récemment aux éditions Autrement, et, bien entendu, des animateurs du stand.

Mieux qu’une belle médaille

Toutes les associations participantes ont eu droit à une belle médaille dans un bel écrin.
Le centenaire d’une loi aussi bienfaisante que celle qui instituait le droit de s’associer méritait certes une commémoration spéciale.
Mais plus précieux encore est le "Guide pratique de l’association de La Roche-sur-Yon" qui a été remis à toutes les associations participantes : 240.
La vie associative est l’objet d’une attention bienveillante de la municipalité et des services municipaux de la Roche-sur-Yon. Peut-être est-ce justement en cela que se trouve l’explication de son dynamisme et de sa richesse : 1935 associations dont 65 ont été fondées en 2000. Le taux est de 36,54 associations pour 1000 habitants à la Roche-sur-Yon contre 12,75 au niveau national.

Dans un monde en voie de "marchandisation" qui tend à mettre les valeurs humaines de côté, l’espace associatif a plus que jamais sa raison d’être. Trop de personnes sont écartées d’un rôle social par des handicaps, par l’âge, le chômage et diverses difficultés.
Le cadre associatif n’est pas qu’un remède contre la solitude et l’ennui, c’est aussi, et surtout, le moyen de se rendre utile à la société.